dimanche 15 juin 2008

Les petits imprévus….

Je me suis offert une petite vacance à l’urgence de l’hôpital Charles Lemoyne. Jeudi soir dernier, j’avais très mal…et je me suis mise à faire de la fièvre. Catherine m’a conduite à l’urgence. J’y suis restée jusqu’à samedi après-midi. J’ai été sous les antibiotiques et sous le dilaudil qui est une forme de morphine. La douleur a diminué considérablement, laissant place aux effets secondaires comme la constipation, une transpiration excessive, une somnolence accrue, une concentration difficile, etc. Je vous écris et je trouve cela difficile… Je cherche mes idées… Il y a plein de brouillard…

Tout ce chambardement est dû à une infection urinaire causée par un malencontreux incident maladroit lors de ma chirurgie. On a brûlé par inadvertance l’uretère et pour mieux contrôler la cicatrisation, on y avait installé un genre de fil de métal qu’on appelle un Double J… D’après les deux médecins qui m’ont examinée, l’infection proviendrait de ce fil de métal. Toutefois, l’urologue de l’urgence ne recommande pas de l’enlever… Cette semaine, j’aurais donc à rencontrer un autre urologue pour une consultation sur l’utilité de conserver ce double J… Ça m’occupe !

Ce qui me choque, c’est que toute cette aventure n’a rien à voir avec mon cancer ! Ce sont les conséquences d’une incompétence… Il y a cinq semaines depuis ma chirurgie. Il me semble que la douleur devrait diminuer…Je suis tannée… Je suis tannée de ces imprévus médicaux… J’ai tellement hâte d’avoir une vie un peu plus normale…

Demain matin, je rencontre le docteur Marjorie Jolicoeur à l’hôpital Notre-Dame. J’ai une consultation concernant mon traitement de radiothérapie… Puis jeudi, le 19, j’aurai mon 6e traitement de chimio et j’espère bien que ce soit le dernier…

J’aimerais bien avoir congé en juillet de tous les traitements quelconques ou possibles … Reposer mon corps de toute la cochonnerie que je lui fait avaler depuis cinq mois…
Je vous embrasse tous et toutes. Je vous serre dans mes bras…
Je m’en vais me reposer, je me sens toute molle !
Avec toute ma tendresse.
Claire.

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