jeudi 25 novembre 2010

Je suis folle de joie !

Comme je suis heureuse!
J’ai envie de crier mon bonheur !
Quel moment merveilleux que cette conversation téléphonique avec la chirurgienne, docteure Renée Simon!

Hier, j’avais rendez-vous avec elle pour faire le suivi de mon opération du sein du
8 novembre dernier. En effet, j’attendais avec impatience les résultats d’analyse de la pathologiste à savoir si le cancer du sein avait commencé à se répandre un peu trop à mon goût, en allant rendre visite à mon ganglion sentinelle.
J’avais à peine mis le pied dans son bureau qu’elle m’adresse un agréable et joyeux bonjour. Saviez-vous que lorsqu’on est reçue avec autant de chaleur humaine, avec autant de joie, c’est comme si soudainement un regain de vie venait éclore en nous. C’est un cadeau, un baume… Comment peut-on se sentir malade avec un tel accueil puisqu’il enclenche automatiquement un sourire à celui ou celle qui le reçoit. Merci docteure !
Après les examens d’usage, après avoir répondu à mes petites questions, elle m’apprend que malheureusement, le rapport de pathologie n’est pas encore disponible. Toutefois, nous savons que dans une semaine, lors de ma rencontre avec mon oncologue préférée, la docteure Prady, j’aurai indéniablement un compte rendu de cette analyse. Donc, pas de problème, je suis du genre patient…

Mais voilà qu’aujourd’hui, à l’heure du diner, la docteure Simon me téléphone pour me donner les résultats, le rapport de pathologie lui ayant été enfin transmis.

Voilà, voilà! Mon cancer du sein est tout jeune ! Il n’a pas eu le temps de se propager et d’envahir son environnement puisque mon ganglion sentinelle n’est pas infecté! Wow!!!!!!!!! Les pronostics sont très bons et laissent croire que j’aurais de fortes chances de me débarrasser possiblement de cet intrus… Qui dit mieux ! Je flotte ! Imaginez le bonheur qui m’habite. Merci docteure Simon d'avoir pris le temps de m'informer...J'apprécie tellement...
J’ai de l’espoir… C'est bon l'espoir!
Je me sens vivante !
Oui, dangereusement vivante!
La Vie est si belle!

Prenez soin de vous et n’oubliez pas combien je vous aime.

Claire, la cancéreuse heureuse.

samedi 20 novembre 2010

Au bout du chemin...

Hier, au début de l’après-midi, alors que j’amorçais ma marche quasi quotidienne, j’ai rencontré un de mes voisins, une personne fort agréable, souriante. Lorsqu’il m’a appris que sa sœur venait de décéder le matin même d’un cancer du sein, j’ai compris pourquoi ses yeux étaient empreints d’une vague de tristesse. Oui, elle était dans le coma depuis une bonne semaine… Il m’a confié son désarroi devant les grandes souffrances que sa sœur avait endurées depuis quelques mois, son cancer ayant pris le contrôle absolu de son corps fatigué, épuisé par un dur et long combat. Cela m’a émue…
On a beau ne pas le vouloir, mais il est difficile de ne pas faire le parallèle…
J’ai repris ma marche… et plusieurs pensées m’ont envahie…
La souffrance… Mais à quoi sert-elle? Surtout lorsque le corps est déjà vaincu par la maladie… Qu’on se retrouve en fin de vie, au bout du dernier chemin, celui qui nous amène vers l’ailleurs…
Certains philosophes croient à l’utilité de la souffrance puisqu’elle nous heurte à notre condition humaine, à notre fragilité physique. Décidément! Je remercie le Ciel que mon oncologue n’applique pas cette philosophie…
Je ne suis pas une philosophe de profession. Je n’ai pas de doctorat non plus… Mais intrinsèquement, je n’adhère pas à cette théorie qui m’horripile.
La souffrance ? Non!
Je pense aux répercussions négatives qu’elle a sur le malade lorsqu’elle n’est pas soulagée. Je pense aussi à la crainte qu’elle crée lorsqu’on l’anticipe… Il suffit de visiter une salle d’attente en oncologie et d’écouter les conversations à voix basse… Tout se résume à trois mots : peur; attente; souffrance!
Puis, qu’on ne vienne pas me dire que laisser libre cours à la souffrance n’engendre pas une certaine détresse émotionnelle? Non seulement sur le malade, mais sur sa famille. Oui, il y a un effet de contagiosité qui mène vers la fatigue, l’épuisement tant physique que psychique… Et que dire du désordre émotif que crée notre impuissance devant la souffrance de ceux qu’on aime? Je peux très bien comprendre le désespoir qu’elle entraine et ne pas m’étonner devant les demandes d’euthanasie ou de suicide médicalement assisté.
Oui, la douleur et la détresse psychologique finissent par se côtoyer, j’en suis certaine! A-t-on le droit de laisser un malade souffrir autant, tant physiquement que psychologique alors qu’il emprunte le dernier chemin de sa vie terrestre ? Il me semble que nous avons ce droit fondamental de vivre consciemment cette étape importante de notre vie, si nous en avons le désir…
Je sais que lorsque je serai rendue en fin de vie, alors que je serai dirigée vers les soins palliatifs, le médecin verra à respecter ma décision après m’avoir informée des conséquences de mes choix, si je suis en mesure d’exprimer encore ma volonté, bien évidemment. Ce que je me souhaite du plus profond de mon cœur… Je veux que ce soit ma décision, prise en accord avec ma petite personne et mon corps malade! Je veux être consciente… C’est mon grand souhait! Je ne veux surtout pas que ce choix revienne aux miens. Oh que non! Je ne veux pas susciter une culpabilité́ ultérieure et un deuil pathologique. Je consulterai ma famille évidemment… mais je prendrai moi-même la décision finale… Je ne désire pas leur laisser ce devoir fastidieux une fois parvenue au terme de mon existence.

Déjà, je sais que je veux des soins qui viseront à améliorer le confort et la qualité́ de ma vie en soulageant mes souffrances. Je veux pour moi et les miens tous les traitements et soins d'accompagnement physiques, psychologiques, spirituels et sociaux. J’espère que mon entourage s’appuiera sur ce choix philosophique : la mort fait partie de la vie! Elle est un processus naturel…
Oui, un processus naturel, mais pas nécessairement facile à accepter…
En oncologie, on reconnait que le patient atteint de cancer traverse une véritable épreuve et qu’il peut être dans une souffrance psychique importante. Certains en parlent, d’autres pas. Certains l’expriment par des signes qui nous semblent clairs comme pleurer, d’autres par des comportements plus difficiles à saisir, décrypter.
Entre vous et moi, il n’y a pas qu’une seule manière d’aller mal… Tout diffère selon nos personnalités, nos cultures, nos histoires. On manifeste donc différemment notre détresse. Ce n’est pas parce qu’un patient semble aller bien qu’il va bien!!! La souffrance psychique n’est pas proportionnelle aux millilitres de larmes versées. Les pleurs ne sont pas forcément inquiétants. Inversement, l’absence de larmes n’est pas nécessairement rassurante.
L’équipe médicale sait aussi que le repli ou la difficulté de communication ne signifie pas un refus de communication. Les besoins et les difficultés psychologiques s’expriment rarement directement. Peu de patients disent « j’ai besoin de vous parler », « je suis angoissé, j’ai besoin que vous me rassuriez ».
Beaucoup de patients par contre ont peur : peur d’être abandonné, rejeté du monde
«normal», de leur famille, de leurs amis s’il en reste… Je sais que j’aurai peur, une fois rendue à cette étape de ma vie… Pas peur de la mort, au contraire, elle est délivrance, mais peur tout simplement… Peur d’exprimer vraiment ce que je ressens par peur de « faire peur ».
Nombreux ont peur de la souffrance physique, de l’inconnu, de la mort possible, de perdre tout à petit feu : des morceaux de corps; des bouts d’identité; leur fonction sociale, professionnelle, familiale. Leur vie quoi !
Moi, j’ai peur de me lâcher moi-même, de me désinvestir de mon corps souffrant.
Je ne veux pas souffrir…
Je ne veux pas de la douleur envahissante. Il me semble que plus une douleur perdure, plus elle entraîne un repli sur soi...
La douleur ne sert à rien… Elle ne fait que rappeler l’existence et la présence de la maladie.
Elle prend toute la place et empêche de penser et d’agir… et donc d’être et d’exister. C’est la tourmente! Je n’en veux pas!
On dirait que je viens d’établir bien malgré moi mes dernières volontés…
Ne vous en faites pas, je vais bien malgré tout… Je ne suis pas triste! Je suis sereine et encore très lucide.
J’ai le cœur joyeux et la Vie n’a jamais été aussi belle…
Je vous aime, tant et tant…
Prenez soin de vous! C’est un ordre!
Claire, en pleine réflexion...

mercredi 10 novembre 2010

Une journée dans la vie d’une cancéreuse

Il y a deux jours, j’étais à l’hôpital Charles-Lemoyne. Dès 6 h 30, Pierre et moi nous rendions au 2e étage en chirurgie d’un jour pour une tumorectomie. Dans le temps de le dire, j’étais en jaquette bleue. Une infirmière vraiment gentille est venue faire mon admission et m’a posée une trentaine de questions médicales de toutes sortes. Vers 8 h 30, elle nous a demandé de nous rendre Pierre et moi en imagerie du sein au département de mammographie pour qu’on m’installe un harpon… !!!!!! Eh oui… ! C’est au même endroit où l’on m’avait fait une biopsie du sein en juin dernier… Cette intervention ne demande pas d’anesthésie. On gèle la partie du sein par laquelle la radiologiste, tout en se fiant à l’image qu’elle perçoit dans son moniteur, insère à travers le sein à l’aide d’une longue et fine aiguille, un fil métallique qui permet de bien localiser la tumeur à enlever. La mise en place de ce « harpon » servira de guidance pour la chirurgienne. Durant cette installation, une infirmière m’a demandé quelle était ma couleur préférée… J’ai répondu : « Bleu! »… Savez-vous pourquoi? Lorsque le harpon fut installé, un petit bout du fil ressort… et pour ne pas que la chirurgienne le cherche trop longtemps, on colle à l’extrémité du fil un petit collant qui ressemble à un drapeau… Sur le collant, l’infirmière avait pris le temps de dessiner un joli papillon bleu pour me souhaiter la meilleure des chances… C’est chouette, hein! Toute l’équipe de ce département est extraordinairement aimable, humaine… Je les aime ces filles-là!

Tout de suite après, on m’a dirigée vers la salle de mammographie!!!!! Horreur! Je ne savais pas que je devais passer cet examen. J’haiiiiiiiiiiiiiiiiiiis la mammographie! C’est ma troisième en un an… Trois mammographies en douze mois, cela mérite le Ciel pour l’éternité… Je le mérite ! Après avoir passé par cette torture obligatoire, je suis revenue à la salle d’attente et je me suis couchée sur ma civière en attendant que vienne mon heure. Évidemment, on a fait comprendre à Pierre qu’il serait préférable qu’il quitte pour cette partie de la journée.

J’ai dormi un peu, car je ne peux pas dire que la nuit précédente avait été des plus reposantes… On dira ce qu’on voudra, mais cela m’énervait un peu, pas mal même… On ne rêve pas de passer sous le bistouri… ou le scalpel!

Vers 11 h, une brancardière m’a transportée jusqu’au bloc opératoire. Elle a stationné ma civière non loin de la salle d’opération no 6… Je savais que je serais prise en charge vers 12 h. Autour de moi, c’était le trafic! Ça n’arrête pas… Ces gens sont toujours actifs… Il y a douze salles d’opération dans ce bloc et tout est mené de main de maître. Une jeune fille est venue me voir et m’a demandé de m’identifier… Par la suite, j’ai eu une courte visite de ma chirurgienne, la docteure Renée Simon, qui a pris le temps de venir me bavarder un peu et me rassurer quant au déroulement des heures à venir. Ce qu’elle est gentille! Admirable! Je ne me suis jamais senti un numéro… On m’a toujours appelée par mon nom… Chapeau!

Puis, j’ai fermé les yeux et, tout comme je l’avais fait en mai 2008, j’ai fait grand silence autour de moi et j’ai pris le temps à mon tour de rassurer mon corps qui allait passer un mauvais quart d’heure. Je lui rappelé combien lui et moi, on faisait équipe. Si vous saviez combien cela fait du bien que de rassurer son corps! C’est comme une douce chaleur qui nous enveloppe et qui nous confirme combien nous avons besoin l’un de l’autre dans notre cheminement humain. Cette petite conversation toute tendre nous a apaisés.Lui et moi avons même dormi un peu… Puis vers 11 h 50, un infirmier est venu me chercher pour me diriger vers la salle 6. À l’intérieur, il y faisait un peu froid… en quelques minutes, on m’avait recouverte de deux couvertures toutes chaudes… Quel bonheur! Puis là, j’ai remarqué que toute l’équipe était composée seulement de femmes : une anesthésiste, des infirmières et une chirurgienne… On m’a informée qu’on m’injecterait un radiotraceur de couleur bleu pour identification peropératoire du ganglion sentinelle. En effet, il était convenu qu’on enlèverait une partie du ganglion sentinelle afin de savoir, par une analyse en pathologie, si les cellules cancéreuses ont commencé leur envahissement.
Soudain, on a mis un masque sur mon visage et l’on m’a demandé de prendre de grandes respirations… Je me souviens d’en avoir pris deux et puis, rien…

Puis j’ai ouvert les yeux. J’étais en salle de réveil et il était 14 h 15… J’avais un soluté accroché à ma main et un énorme bandage recouvrait mon sein gauche jusque dans mon dos…

Je n’avais pas mal, j’étais seulement un peu dans le brouillard… Je passais mon temps à m’assoupir pour subitement me réveiller…
Vers 16 h, Pierre était là devant moi…
En peu de temps, l’infirmière a demandé un échantillon d’urine et comme tout semblait bien se passer, on m’a autorisée à quitter l’hôpital…
Je n’ai pas refusé…
Je rêvais de mon lit, de la tranquillité de ma maison, et de la chaleur de mes chats.

Depuis deux jours, tout se passe bien… la douleur disparait graduellement grâce aux médicaments pas piqués des vers que j’avais à prendre… J’ai bien dormi, j’ai récupéré…
La souffrance a fini par se taire… Je refuse de l’entendre. J’aime trop la Vie…

Voilà donc les péripéties d’une cancéreuse qui trouve la Vie bien belle! Je m’en fous d’avoir mal, je suis trop heureuse!
Bonne journée à chacun de vous et surtout prenez soin de vous…
La santé, c’est diablement important!
Je vous aime…

Claire.

dimanche 7 novembre 2010

Demain, chirurgie du sein gauche….

J’ai peur un peu….
Cela ne me tente pas…vraiment pas…
Passer sous le scalpel, n’est pas le but ultime de ma vie…
Je sais que c’est pour mon bien… enfin pour le bien de mon cancer, le bien de mon corps…
Enfin ! Je n’ai pas vraiment le choix…je ne suis quand même pas pour conserver cette tumeur débile dans mon sein gauche….
Bon, je vais faire une femme de moi… Demain matin, à 05h30, je reprends une douche
antibactérienne, au SoluNet et, sans boire une goutte d’eau, je filerai vers l’hôpital afin de signifier ma présence à 06h30… et puis, et puis…. Ben je ne sais trop plus… J’attendrai que le brancardier m’amène à la salle d’opération…
Puis là, je me souhaite de tout mon cœur et pour tout mon corps, que les cellules cancéreuses n’aient pas commencé l’envahissement…
Je me souhaite que mon ganglion sentinelle ne soit pas affecté afin qu’on ne m’enlève pas une lignée de ganglions…
Qu’on m’enlève cette tumeur et qu’on en finisse…
Oui, qu’on en finisse…
Je ne veux que mon cancer des ovaires… Pas d’autres cancers! Un cancer, c’est bien assez !

Je suis inquiète mais je ne peux le dire à mes enfants, à Pierre…
Y a des bouts dans ma vie où je suis tannée d’être solide…forte…
Oui, je suis tannée de ce chapitre de ma vie qui s’intitule cancer…

Bon assez chialé ma belle Claire ! Go, go, go….Claire…
J’ai hâte à demain soir que je sache où j’en suis avec ce foutu cancer …
J’ai hâte à demain soir en espérant que je serai dans mon lit…car si je suis dans un lit d’hôpital demain soir, je saurai que le monstre m’envahit par le haut et par le bas…

Bon, ma belle Claire, respire par le nez ! Ne t’inquiète plus et prends soin de ce corps qui est malade et qui a besoin de réconfort et d’encouragement…
Mon corps…bon sang que je t’oublie par moment…
Mon corps, je prends soin de toi…Toi et moi, on s’est juré complicité, solidarité… Tiens bon, je suis derrière toi… Le cancer ne t’aura pas mon corps… pas encore… aie confiance, c’est moi qui te le dis…
Le cancer ne t’aura pas…non !
Mon corps, je t’aime, tu sais… J’espère que tu dormiras cette nuit… moi, je ne crois pas…
Je n’aime pas les chirurgies…

Bientôt, je te le promets, je prendrai un verre à ta santé, à ta vie sans cette tumeur dans le sein… Le cancer des ovaires, on en fera notre affaire ! C’est un gros cancer, je sais, mais entre toi et moi, c’est un minus de cancer qui s’autorise des droits que je ne lui accorderai jamais…
Je t’aime mon corps…
On va passer au travers, toi et moi…
Demain, tu ne seras pas seul sur la table d’opération… je serai avec toi… Promis.
Courage ! Et surtout ne me lâche pas….
Claire.

mercredi 3 novembre 2010

Le bonheur

Certaines personnes croient le bonheur inatteignable alors qu’il est là, en nous. Il suffit tout simplement de lui permettre de prendre place dans notre vie. Pour cela, il est bien évident qu’il faut amenuiser l’importance qu’on accorde à nos petits et grands malheurs et qu’on accepte d’abord et avant tout l’existence du bonheur…
Il semble parfois que la crainte de changer son regard sur la vie effraie au point de refuser d’emprunter le chemin menant vers le bonheur.
L’inconnu fait peur…
Peut-être aussi, est-il plus simple de demeurer dans le confort de ses habitudes même malsaines plutôt que de vouloir sortir des sentiers battus…
Pourtant… ce n’est pas difficile…
Le bonheur est un état…
Le bonheur est indescriptible…il se vit.
Je le vis…
Merci la Vie.

Lundi prochain, le 8 novembre, j’aurai une chirurgie au sein gauche. Qu’on m’enlève et vite cette tumeur…
J’ai hâte…
J’ai amplement confiance en la compétence de la chirurgienne, la docteure Renée Simon. C’est une femme extraordinaire.

Je vous aime énormément, tous et toutes.
Merci de continuer à lire ce blogue.
C’est grâce à votre énergie et à vos pensées bienfaisantes que je réussis à passer au travers de cette étape de ma vie, celle du cancer. Merci d’être là…
Merci de partager avec moi mon fardeau.

Prenez soin de vous surtout… c’est important !
Et n’oubliez pas combien la Vie est belle.

Claire.