mardi 28 octobre 2008

Au diable, le cancer !

Je suis heureuse. Très. Immensément même. C’est l’essentiel après tout !
J’ai fait un magnifique voyage en Provence. J’en suis encore tout imprégnée…
Pierre et moi avons été émerveillés plus d’une fois. Il y avait une atmosphère magique tout au long de ce séjour.

Quel plaisir que de frôler dans la même semaine l’échelle du temps au travers de la beauté des stalactites et stalagmites de l’aven d’Orgnac dont l’âge varie entre quelques millions d’années…de par les forteresses médiévales qui se pointent devant nous dans les moindres détours, puis que dire de la force qui dure face au Pont du Gard, des arènes de Nîmes et d’Arles, du Palais des papes et des ruines étonnantes de Gallum nous retrouvant soudainement à l’époque gallo-romaine.

Malgré nous, nous devions constamment nous replonger dans l’Histoire.
Puis, que dire de la grandeur et de l’étrangeté des Alpilles, si ce n’est un paysage gigantesque à vous couper le souffle !

Je suis revenue plus en forme que jamais…physiquement et mentalement.
J’ai traversé et dépassé le choc et le chagrin que m’aura causé l’annonce de ma mort d’ici une année.

J’ai compris que la seule chose qu’il me reste à faire, c’est de vivre. De bien vivre. Tant que je serai vivante, je me dois de vivre.

Je me suis apaisée. J’ai pris contact avec mon âme…et le bonheur est revenu en force !
Je ne me suis jamais sentie aussi libre…Peut-être que c’est parce que je n’appréhende plus la mort… qui sait !

Peut-être que c’est parce je la perçois comme une fin heureuse, une libération, un retour…
Je suis heureuse, voilà l’essentiel.

Oui, au diable, le cancer… ! Je ne suis pas prête encore à lui offrir ma vie, ne lui en déplaise. Je vais me battre, parce que j’aime la vie et qu’il m’importe de repousser le plus loin possible la date butoir. Puis pourquoi pas un miracle !

Je vous aime. Fort. Très fort.

Claire

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonsoir mon amie,

J'aime quand tu es en force comme tu l'es dernièrement. Surtout lorsque tu laisses la place à un miracle. Car moi j'y crois et je vois tout le positivisme qui t'entoure et je me dis que ça ne peut faire autrement.

Tu as tellement à vivre que tu n'as pas le temps de t'attarder à la mort. À d'autres s.v.p.

Tu fais place à la vie et ça c'est très bien. Je suis tellement fière de toi tu n'as aucune idée. Reste dans ces pensées, elles t'apportent bonheur et vitalité.

Lâche pas la patate, c'est comme ça qu'on t'aime.

Bisoux

Louise